Octobre – Der des der

Après huit années d’existence, l’AFraME, créée en 2010 pour promouvoir la charte du Management Équitable® et sa mise en œuvre dans les organisations, cesse ses activités.

Le Conseil d’administration a proposé une dissolution de l’association, faute de candidats pour reprendre les fonctions de Président et Secrétaire Général sur la base d’un projet compatible avec la vocation de l’association.  Cette dissolution a été votée à une large majorité par les adhérents réunis le 18 octobre 2018 en Assemblée générale extraordinaire. Vous en trouverez ci-joint le compte-rendu

Un grand merci à toutes celles et à tous ceux – administrateurs, adhérents, intervenants dans nos conférences, participants, contributeurs au label, partenaires, amis … – qui ont permis que se développe le projet de l’AFraME pendant toutes ces années !

Le Management Équitable® continuera à vivre à travers votre engagement autour des principes de la Charte du Management Équitable® que chacun s’attache à promouvoir au quotidien dans son environnement professionnel.

Nous continuerons ainsi les échanges sur le groupe Linkedin Management Équitable® , que nous vous invitons à rejoindre sans plus attendre si ce n’est déjà fait !

Ce n’est donc qu’une page qui se tourne… Que vive le Management Équitable® !

Vincent Guibert

Dialogues Sama

Principe Économie et Principe Humanité

Cette vidéo expose la vision en management du Principe Économie et du Principe Humanité présenté par Gerard Olive :

Synthèse de l’afterwork organisé par AFraME Association française du Management Équitable début avril, il a été animé par Gérard Olive, Consultant et Enseignant en Management, administrateur de l’AFraME.

Une dizaine de managers de tout horizon ont participé à cette réflexion. Merci pour leur participation active, et pour  Stéphane Amsterdamer, Guillaume Ravel, Meriem Sean, Myrtille Talleux, Leslie Morhain, Sandra Richaudeau pour leurs contributions.

La synthèse de l’afterwork comporte cinq vidéos de membre de l’AFraME sous forme de dialogue. Pour commencer cette série, Gerard Olive interviewé par Philippe KEST expose ce qu’est :  Le Principe Économie et le Principe Humanité.

Merci à Eric Soudy pour le support sur le site de l’AFraME, Vincent Guibert pour son soutien, Georges-Marie Putois, Philippe Steck.


La restitution du premier dialogue SAMA est composé d’une série de vidéos de membre de l’AFraME :

  1. Principe Économie et Principe Humanité par Gerard Olive
  2. Principe Humanité: une Utopie ? par Philippe Kest
  3. Stratégie de mise en oeuvre du Principe Humanité par Guillaume Ravel
  4. Engagement authentique par Stéphane Amsterdamer
  5. Humaniste dans une entreprise qui ne l’est pas par Gerard Olive
Dialogues Sama

Afterwork – Le Principe Humanité

Le prochain Afterwork de l’AFraME aura lieu le jeudi 5 avril à 19h.

goliveIl sera animé par Gérard Olive, Consultant et Enseignant en Management, administrateur de l’AFraME. Le débat et les échanges porteront sur un livre sur le Management en cours d’écriture collective sous sa coordination.

Pour participer activement à la réunion, vous pouvez prendre connaissance de l’article « Le Principe Humanité« , concept-clé de l’ouvrage en cours de rédaction, en vous connectant au lien suivant :

Le Principe Humanité (mot de passe sur demande par le formulaire de contact)

Vous pouvez bien sûr déposer vos commentaires à l’issue de votre lecture, avant d’en débattre de vive-voix lors de notre Afterwork du 5 avril.

Détails et inscriptions sur Weezevent.

RSE Ethique et Responsabilité

Comment conjuguer éthique et management ?

Il faudra attendre le mardi 6 février 2018 pour obtenir des réponses à cette question ! A vos agendas !

Ce jour là, l’AFraME organise à 19 heures au Forum 104, 104 rue de Vaugirard, 75006 Paris, une conférence-débat sur le thème : « Ethique et Management : le manager au cœur du dilemme ».

Ethique et Management

Un grand nombre de crises auxquelles sont confrontées les entreprises trouvent leur origine dans le non respect de principes d’éthique. Les risques encourus en termes d’image et de réputation sont immenses et impliquent toutes les fonctions de l’entreprise.

Dans ce contexte, le sujet de l’éthique ne peut plus être vu comme une mode pour le management mais bien un mode de management.

Les défis sont nombreux pour le manager :

  • Comment incarner un management éthique ?
  • Quelle posture adopter face aux manquements aux règles d’éthique de l’entreprise ?
  • Quelles bonnes pratiques retenir ?
  • Comment aborder un dilemme éthique ?
  • Comment manager sans trahir ses valeurs et son éthique personnelle ?

Table-ronde avec trois intervenants :

  • Philippe Détrie, fondateur de la Maison du Management et du salon du Management,
  • Frédéric Henrion, directeur du développement des RH du groupe Suez,
  • Stéphanie Scouppe, adjointe au déontologue du groupe Aéroports de Paris.

Philippe Détrie

Philippe Détrie

Frédéric Henrion

Frédéric Henrion

Stéphanie Scouppe

Stéphanie Scouppe

Un débat animé par Marie-Laure Meunier, membre fondateur de l’AFraME.

Pour vous inscrire, allez sur le site Weezevent et remplissez le formulaire d’inscription.

Compte-rendu

Cela devait arriver un jour : le 6 février la région parisienne a été bloquée par la neige alors même que débutait notre conférence trimestrielle. Celle-ci était consacrée à l’éthique et au management. Ces conditions météorologiques exceptionnelles n’ont empêché ni sa coordinatrice Marie-Laure, ni nos trois invités, ni une bonne quarantaine de vaillants participants de rejoindre le Forum 104. La table ronde fut intense et passionnante, vous pouvez en retrouver le compte-rendu sur le site RH-infos.

Manager leader

Le Management Équitable® c’est quoi ?

Voici une série de mini interviews pour vous expliquer les principes du Management Équitable® et des labellisation/certification.

Introduction

L’AFraME, espace de réflexion et d’échanges pour promouvoir et favoriser la mise en œuvre des pratiques du ​Management Équitable​®​, est aussi un organisme de formation et de certification pour dépasser sa vocation initiale de ​think tank. Notre objectif est de jouer un rôle actif et majeur dans la diffusion des pratiques de Management​ ​Équitable​®​​ ​dans​ ​les​ ​organisations.

Comment définiriez-vous le Management Équitable® ?

Marie-Laure, Présidente de TerraLumen société de conseil en RSE et communication.

Qu’est-ce qu’un (nouveau) collaborateur attend de son management ?

Deniz, consultante alternante en management et en organisation.

En quoi le Management Équitable® est-il facteur d’innovation ?

Isabelle, consultante en innovation, fondatrice des plateformes Digipick et TakePlace.

Pourquoi une certification individuelle « Management Équitable® » ?

L’AFraME et ses partenaires proposent aussi des ​parcours de formation afin de préparer des certifications aux pratiques du Management​ ​Équitable​®​. La ​Charte du Management Équitable​®​, porteuse d’une nouvelle culture de Management, constitue le socle de ces démarches de labellisation​ ​et​ ​de​ ​certification.

Vincent, Président de l’AFraME et fondateur de ACDE Conseil.

Qu’est-ce qui peut inciter une entreprise à obtenir le label Management Équitable® ?

Le ​label Management Équitable​®​, sur la base d’un référentiel précis, représente une démarche essentielle pour aider les organisations à progresser sur la voie du Management Équitable​®​. Se labelliser démontre un enjeu fort : celui de l’engagement des collaborateurs et de la performance économique durable des organisations​ ​qui​ ​se​ ​lancent​ ​dans​ ​l’aventure.

Eric, Secrétaire Général de l’AFraME et fondateur de Arts et Stratèges.

 

Manager leader

La Bienveillance au travail

L’appel à la bienveillance a fait son retour dans le Management, simple gadget humaniste qui voile la dureté des relations au travail ou enjeu fondamental de la qualité de vie au travail ?

Comment parler de bienveillance quand la pression sur le travail est devenue si forte que l’on voit partout des réductions de personnels, une précarisation de l’emploi, une augmentation du stress et un boom du burn-out ?

C’est parce que les temps sont durs qu’il faut s’employer à adoucir les relations de travail autant que faire se peut. La bienveillance n’est pas une philosophie chamallow de gentils idéalistes ironiquement appelés Bisounours, c’est au contraire un devoir pour les managers qui exigent beaucoup de leurs salariés.

Une étude 2017 du cabinet Deloitte avec Cadremploi montre que seulement 53% des répondants estiment que la bienveillance est un trait caractéristique de leur organisation actuelle. De manière générale, il existe une corrélation croissante entre le statut des salariés et le sentiment de bienveillance au sein de l’organisation : plus on occupe un statut élevé, plus on estime que la bienveillance est présente dans son organisation.

Bienveillance au travail

Ces disparités peuvent questionner la déclinaison en comportements de cette bienveillance et la manière dont elle est diffusée, notamment auprès du management de terrain.

Comment l’impulser dans l’entreprise ?

La première étape, précise Philippe Rodet, consiste à convaincre la direction d’une entreprise de l’importance du sujet. Ensuite, il faut sensibiliser les managers. Leur faire comprendre et leur faire prendre conscience que s’ils sont bienveillants, ce sera rentable pour l’équipe et plus globalement l’entreprise. Arriver à prendre sur soi, à penser au petits mots sympas qu’on peut dire. Le rôle du manager est plus que jamais essentiel. Dans la sensibilisation, il ne faut pas simplement montrer à quel point c’est important de bien se comporter mais il faut aussi constamment inciter les managers et dirigeants à le mettre en place, en leur transmettant les comportements importants à développer.

Transposée à l’entreprise, la bienveillance se décline selon trois principes élémentaires, que nous allons illustrer en lien avec la Charte du Management Équitable.
 
Considérer les personnes

Le premier rappelle tout simplement que les êtres humains ne sont ni des machines ni de simples fonctions dans un organigramme. Ils ont besoin de comprendre le sens de ce qu’ils font et d’avoir en retour, non seulement un salaire, mais quelques gratifications morales.

Confier une mission ne se résume pas à donner des ordres et des consignes : cela doit s’accompagner d’encouragements, de remerciements et parfois de quelques compliments quand le travail est bien fait. Un management bienveillant ne bannit pas nécessairement les critiques – voire les sanctions – qui s’imposent parfois ; mais il évite de dénigrer les personnes.  Tout ceci passe par des relations entres les collaborateurs et les managers fondées sur le respect mutuel et la reconnaissance, porteuses de motivation et de progrès (Point 6 de la Charte).

Il s’agit avant tout de chasser toutes les pratiques perverses : les injonctions paradoxales, les exigences démesurées, le micro-management, le management par le stress, le harcèlement, le mépris et l’humiliation.

Respecter la personne autant que la fonction revient à faire preuve d’attention à autrui. Demander à un collègue des nouvelles de sa famille ou de sa santé ne relève pas simplement du savoir-vivre : il arrive que l’on découvre à l’occasion l’existence de problèmes privés (un divorce, une maladie, le départ d’un enfant à l’université).  Ceci doit être pris en compte par des pratiques régulières qui favorisent le dialogue inter-hiérarchique et la prise en compte des projets personnels  (Point 7 de la Charte).

Beaucoup de managers préfèrent ignorer ces questions par mécanisme de défense (« je ne suis pas leur nounou »). Pour Marie-Christine Bernard, auteure de « Être patron sans perdre son âme » (Payot, 2013), un simple mot de soutien, une écoute suffisent à faire du bien. Certes, le manager n’a pas vocation à intervenir sur les enjeux personnels ; il n’est ni un psychologue ni un ami. Mais l’entreprise est un lieu de travail autant qu’un lieu de vie, et les êtres humains ne se transforment pas subitement en une fonction en franchissant la porte de leur bureau.
 
Veiller à la qualité des relations humaines

Au travail, lieu de coopération par excellence, les motifs de discorde sont aussi multiples. Les relations hiérarchiques, les conflits de territoire, les désaccords sur les objectifs ou sur la façon de faire sont omniprésents ; sans même parler des personnalités qui ne s’accordent pas.

Equipe travail réunion

Éric Albert rappelle aussi que les critiques malveillantes, les jugements à l’emporte-pièce, les reproches acerbes et méchants ne sont pas à sens unique.
Il existe celles de managers malveillants, hautains et méprisants, mais aussi celles des salariés entre eux ou des salariés à l’égard de leurs managers. Les conflits entre personnes s’enveniment souvent sous la forme de clans : amis et ennemis, méchants et gentils.

Pour éviter cela il faut mettre en place une organisation claire, connue de tous, avec des missions valorisantes qui permettent à chacun de comprendre en quoi il contribue à la réussite collective et à la création de valeur  (Point 3 de la Charte).

Certaines personnes se démarquent pourtant par leur capacité à déminer les conflits. On parle aujourd’hui de « Toxic handlers » pour les désigner. Cette qualité humaine est sans doute un trait de personnalité. Mais elle peut aussi se cultiver : les techniques de communication non violente, de maîtrise de ses émotions, les modèles d’autorité non agressive font partie des pratiques de la bienveillance. Ceci se retrouve avec un mode de management positionnant aux justes niveaux la concertation, la déconcentration et la délégation dans la prise de décision et dans l’exécution (Point 5 de la Charte), avec des relations interpersonnelles fondées sur le respect mutuel et la reconnaissance (Point 6 de la Charte).
 
Respecter les conditions de travail

Un autre principe de bienveillance porte sur le respect de bonnes conditions de travail : éviter les réunions à rallonge, les dérangements intempestifs, les appels ou courriels hors du temps de travail, veiller aussi à l’aménagement d’un espace de travail et d’un matériel appropriés.

La bienveillance passe enfin par un souci des managers pour assurer de bonnes conditions de travail. L’aménagement de son espace de travail, les transports, les repas, les gardes d’enfants ne sont pas des questions annexes.

Tout ce qui relève de l’aménagement des conditions de travail relève de la bienveillance et du bien-être, cela passe par une démarche proactive appliquée aux problématiques de santé, de sûreté, de sécurité et d’environnement, qui prévient le risque pour les salariés et les autres parties prenantes (Point 12 de la Charte). Mais aussi par un dialogue social effectif, constructif, ambitieux, porteur de réflexion et de progrès, au-delà du cadre statutaire (Point 8 de la Charte).

Les principes de bienveillance sont au fond très simples : promouvoir l’attention à autrui, veiller à la qualité des relations personnelles et aux bonnes conditions de travail pour chacun.

Cette attitude est-elle payante ?

Oui, proclame Juliette Tournand, consultante, auteure de « La Stratégie de la bienveillance ». Les gains de ces comportements ont été démontrés sur le plan scientifique par la théorie de la coopération. En fait, les modèles théoriques issus de la théorie des jeux démontrent qu’il est bénéfique pour tous de jouer la carte de la bienveillance. Car il existe dans toute activité humaine un principe de réciprocité : le don appelle le contre-don, le respect appelle son retour.

En 2013, le Prix de la stratégie de la bienveillance au congrès FAPICS a été décerné à Florence Pratlong, créatrice de la fromagerie Fédou, installée en Lozère. L’histoire raconte que cette chef d’entreprise bienveillante a apporté beaucoup de bien autour d’elle : l’embauche de salariés a permis de faire vivre l’école du village en voie de fermeture ; ses salariés sont ravis d’être considérés, écoutés et associés aux décisions. Elle a noué avec ses fournisseurs un contrat de confiance pour assurer le prix du lait de brebis. Bienveillance à l’égard des clients, des fournisseurs (de lait), des salariés. « L’écart de performance est énorme », se réjouit madame Pratlong. La productivité a augmenté de 25 %, les ventes ont suivi. etc. La dynamique serait donc vertueuse. La stratégie de la bienveillance serait donc un levier de performance.

Fapics 2013

Il reste que pour une belle histoire, il existe sans doute beaucoup de déconvenues. Pour une réussite comme Fédou, combien d’entreprises en crise ont précipité leur chute parce qu’un chef d’entreprise attaché à son personnel a hésité à licencier à temps ? Combien de managers gentils et compassionnels n’ont pas eu le courage de sanctionner un salarié et se sont vus reprocher ensuite leur faiblesse par d’autres collègues ?

C’est à l’heure actuelle la principale limite de cette belle idée : la bienveillance fonctionne tant que les entreprises fleurissent ou que les salariés se serrent les coudes autour d’un leader charismatique et entreprenant.

Conclusion

Les initiatives en faveur de la bienveillance au travail peuvent être vues comme une réaction à la dureté des temps : elle est associée à la thématique montante du bien-être au travail. Les sceptiques et critiques y verront au mieux une illusion, au pire une stratégie manipulatoire. Ses promoteurs y voient un levier de la performance ou une façon de s’ennoblir, car on gagne toujours à tendre la main.

Un témoignage …

D’un DRH qui travaille dans le secteur difficile de l’imprimerie, il a toujours cherché à gérer les situations compliquées avec le maximum de justice et d’humanité. Il éprouve une grande amertume quand, ayant fait son travail de son mieux, il doit essuyer critiques, attaques injustes et blessantes. À ses yeux, la bienveillance a peu de retombées économiques, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une valeur essentielle : « Il faut faire les choses avec bienveillance parce qu’on estime que c’est juste et non pour en attendre une récompense. La bienveillance n’est pas forcément payée de retour. L’importance est d’agir selon sa conscience : c’est le principal bénéfice à en attendre. »

LaBienveillanceEnEntreprise_Le rôle des dirigeants et des managers est bien évidemment central. Et pourtant, au-delà des comportements individuels, existe-t-il des barrières à la mise en place d’organisations concrètes capables de promouvoir la Bienveillance ? Poser cette question, c’est interroger la possibilité d’une dimension collective de la bienveillance. Remettre la bienveillance au cœur des organisations, deux auteurs Olivier TRUONG et Paul-Marie CHAVANNE ont essayé d’y répondre dans un livre : La bienveillance en entreprise : utopie ou réalité ?

Comment la Charte du Management Équitable le permet-elle ?

Afin de mettre ne place concrètement ces pratiques de Management Bienveillant, la charte  du Management Équitable déploie comme nous l’avons vu ci-dessus des pratiques pour entretenir au sein de l’entreprise :

  1. une dynamique collective ambitieuse et porteuse de sens,
  2. une organisation claire, adaptée, cohérente et évolutive,
  3. un management propre à développer les énergies et les talents,
  4. des relations interpersonnelles fondées sur le respect mutuel et la reconnaissance,
  5. une gestion proactive et performante du changement,
  6. un comportement éthique et citoyen.

L’objectif étant de développer, à tous les niveaux de l’entreprise, l’intelligence collective permettant de faire face aux enjeux, de réconcilier et mobiliser les énergies autour de la performance globale, c’est à dire sociale et économique.

Source : scienceshumaines.com

Manager leader

Les valeurs du Management Équitable®

Construire un comportement homogène pour l’ensemble des acteurs de l’entreprise nécessite pour chacun une adhésion forte à des principes humains fondamentaux.

Aussi le Manager appliquant les principes du Management Équitable® s’attache à développer une culture d’entreprise autour de valeurs listées ci-dessous :

Équité

Représente le sentiment naturel, spontané, du juste et de l’injuste. Il faut traiter chacun selon ce qui lui revient de droit, selon son mérite. Ceci spontanément et de façon égalitaire pour les hommes ou les idées en fonction de la justesse et du mérite.
C’est la volonté ferme et durable de reconnaître à chacun ses droits humains fondamentaux et de contribuer à les promouvoir.
Le manager fait preuve d’équité en particulier en replaçant l’humain au centre de ses pratiques de management.

Respect

Correspond au sentiment de considération, d’égard envers l’autre. Le souci de ne pas porter atteinte à l’autre. Il demande d’être à la hauteur et de ne pas porter atteinte aux hommes ou aux idées.
Le respect est la règle de base du comportement du manager dans tous ses actes : respect de soi, des autres collaborateurs, des clients, des tiers, des partenaires sociaux, de la société en général, des principes du groupe, des lois et des règlements, de l’environnement, de l’équité et de l’éthique au sens le plus large.

Partage

Littéralement c’est la division en plusieurs portions, réparties entre les participants. Le fait de partager, d’avoir quelque chose de commun avec quelqu’un.
Le manager est évidemment solidaire de son équipe et de ses collaborateurs mais il l’est également de l’entreprise. Il adopte une attitude résolument positive qui va de pair avec réalisme et courage, il favorise ainsi le développement de l’esprit d’équipe à  tous les niveaux.

Exemplarité

C’est la qualité de ce qui est exemplaire, de ce qui peut servir d’exemple, de modèle et qui peut être imité, répliqué. Ceci se traduit par donner le meilleur de soi-même, rechercher en permanence la qualité, faire preuve d’un professionnalisme exemplaire en exigence quotidienne.
Le manager doit être un responsable porteur de sens, en ayant une grande cohérence personnelle et en soutenant l’humanisation des règles. L’exemplarité est la condition nécessaire, indispensable, mais non suffisante, pour acquérir de la légitimité. A contrario, le manager illégitime fixe des règles qui ne sont valables que pour les autres.

Efficacité

Elle traduit le caractère de ce qui est efficace, de ce qui produit sont effet. C’est la capacité de produire le maximum de résultats avec le minimum d’efforts, et la plus grande valorisation des ressources.
Les leviers d’efficacité managériale sont d’associer des principes de comportement et des compétences, de gérer par des actes plutôt que des discours.

Audace

Mouvement de l’âme qui porte à des actions extraordinaires, au mépris des obstacles et des risques. Tendance à oser les actions difficiles.
Le bon manager est celui qui prend des risques, il sait être audacieux, dans la mesure où son destin individuel est la manifestation du destin collectif, il est celui qui prend le plus de risques pour le collectif. Ce n’est qu’à cette condition qu’il peut se prétendre manager et le prétendre aux autres.

Anticipation

Action de prévenir, de devancer. Il ne se dit que du Temps et, par ellipse, des Choses dont on prévient le temps.
Action de se représenter une chose future, considérée comme plus probable que le rêve en se basant sur le présent et plus proche de sa réalisation que le simple projet.
Le manager doit faire preuve d’anticipation en utilisant son expérience pour éviter de basculer dans la gestion de crise, mais aussi pour mieux informer, partager et impliquer. Associé à l’audace il doit être un bon gestionnaire de risques.

Conclusion

Les valeurs du Management Équitable® privilégient la dimension humaine sans oblitérer la finalité de performance, elles se doivent d’être à la fois individuelles et collectives.

Ces valeurs sont soutenues par des Managers forts d’une personnalité induite ou projetée de guide juste et sincère, qui mette en oeuvre ces principes afin d’instaurer une culture de Management exemplaire.

La diffusion et le partage de cette culture commune et authentique constitue la clé de voûte des futurs succès de l’entreprise et de sa pérennité.

Ces valeurs sont celles de l’AFraME et de ses adhérents qui souhaitent les partager avec tous les Managers qui veulent les mettre en œuvre au travers de la Charte du Management Équitable® dans leur organisation.